Dans la Grèce antique, Socrate enseignait à ses disciples à toujours se poser 3 questions avant de lui rapporter une nouvelle :Ce que tu vas me dire est il vrai ?
Est ce bon ?
Est-ce utile ?
Et il conclut que si l'on n'est pas certain que la nouvelle soit vraie, ou qu'elle apporte quelque chose de bon, ou qu'elle est utile, alors mieux vaut ne pas la relayer… et l'oublier.
Ces principes valent bien sûr pour la profession journalistique, où une bonne éthique voudrait qu'on vérifie ces 3 règles avant de diffuser une info.
Mais elle est aussi valable de manière générale, et particulièrement en entreprise.
Quand je m'adresse à un client ou à un collègue, je m'efforce de me demander si les infos que j'ai à donner sont vérifiées, bonnes ou utiles.
En effet, mes clients et collègues attendent de moi que je leur simplifie la vie, que je gère les choses et règle les problèmes sans les embêter, que je les soulage de toute charge mentale et stress inutile.
Alors, avant de les informer d'un soucis rencontré, et que j'ai été en mesure de résoudre sans eux, je m'efforce de penser à leur stress et j'évite de les surcharger d'informations qui ne leur soient pas utiles.
Cette pratique tranche avec la tendance actuelle qui consiste à multiplier tous azimut des infos qui ne sont souvent pas vérifiées et/ou pas vraiment utiles ou bienveillante. Une tendance qui à explosé avec les réseaux sociaux, et contribue à augmenter le stress et la charge mentale de manière importante.
A noter : il ne s'agit pas là de faire des cachoteries, ou de faire de la rétention d'information. Pour conserver la mémoire des travaux réalisées, et d'informations qui peuvent être utiles par la suite, à moi-même ou à mes Collègues, la bonne pratique consiste à tenir à jour l'historique de mes dossiers qui restent consultables par les professionnels concernés.
On évite ainsi de les surcharger au quotidien d'informations peu utile et vite oubliées, tout en assurant la disponibilité d'archives utiles et bien classées.
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