Dans une société saturée d'informations, de réseaux sociaux et de médias racoleurs, la formation au décodage de l'information s'avère de plus en plus nécessaire…
Il existe une étique enseignée dans les écoles de journalisme qui demande aux professionnels de vérifier leurs sources et de s'efforcer d'avoir un regard un minimum informé et objectif sur les actualités qu'ils décrivent et commentent.
Certes, tous les journalistes ne suivent pas ces règles avec une égale rigueur. Les impératifs commerciaux les poussent au sensationnel ou à la publication hâtive d'informations mal vérifiées… un phénomène qui s'accélèrent avec la presse gratuite alimentée par des dépêches relayées trop rapidement par des journalistes sans moyens suffisants.
Les orientation politiques jouent également sur la ligne éditoriale des journaux d'opinions, et viendront influencer la description des faits à la lumière de l'idéologie dominante d'un journal ou d'un média.
Pour autant, tous ces professionnels travaillent avec des codes connus et qu'on peut assez facilement déchiffrer. Les lecteurs savent qu'un événement ne sera pas décrit de la même manière par Le Figaro ou par l'Humanité, reflétant ainsi les positions classiques d'une lutte des classe bien connue.
On pourra aussi critiquer le recours abusif des médias à des "éditorialistes" qui lancent davantage des polémiques qu'ils ne mènent un travail d'information sérieux.
Mais là où ça se complique c'est quand, avec le raz de marée d'informations véhiculées par les réseaux sociaux, un nombre croissant de rédacteurs bousculent ces règles au profit d'une désinformation délibérée, comme le décrit cet excellent article d'Adrien Sénécat, spécialiste des fake news et auteurs d'un blog du Monde.
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